lundi 6 février 2012

Ouragan, quand tu passes...

Avez-vous déjà eu l'impression qu'un ouragan était passé dans votre vie? Que tout ce que vous aviez de stable ne l'était plus? Et qui plus est, que les conséquences de son passage se faisaient surprenantes, sorties directement d'une boîte à surprise?

C'est exactement comme cela que je me sens ces jours-ci... autant dans ma vie professionnelle que personnelle. Et le pire dans tout ça, c'est que je ne  puisse pas vraiment faire grand'chose, sauf regarder les grands vents passés et attendre de voir les désastres laissés derrière... Les désastres ou la nouveauté?

Le changement nous fait souvent peur. J'ai vite appris que dans la mort de quelque chose, il y a aussi la naissance de l'étape suivante. Je suis comme tout le monde; le changement m'apporte du stress, des questionnements, mais j'essaie de voir le côté positif.

Depuis mon retour au boulot, après le congé de maternité, toute ma vie a été chamboulée: adaptation d'Eugène à la garderie, nouvel horaire de travail faisant en sorte que mon conjoint et moi devont faire de la gymnastique avec notre horaire et les transports en commun, la course aux soupers, devoirs, bains et dodos. La vie est totalement différente et ce, sans oublier les tâches ménagères que nous devons "caser" dans notre agenda! J'utilise mon IPhone et ses rappels pour faire mon lavage, arroser les plantes et toutes autres tâches connexes!

Ma vie de couple a aussi pris une débarque, ayant beaucoup moins de temps et surtout d'énergie une fois toute la maisonnée endormie... Après avoir discuter de nos horaires, des lunchs, de qui va reconduire et/ou chercher les enfants, il ne reste plus beaucoup de place pour la vie amoureuse! Moins de temps pour moi, moins de temps pour les amis, moins de temps pour la famille élargie qui se trouve au loin...

Et, côté professionnel? Après avoir fait tous les efforts nécessaires pour le lancement du projet "garderie", je suis en attente de réponse du côté des investisseurs qui eux attendent des nouvelles du banquier, qui lui doit convaincre son patron à Toronto que le projet est plus que lucratif. Ouf! Sans parler de tous les changements à mon travail, depuis que le nouveau président est en poste, changements officiels qui se font attendre, mais dont les rumeurs courent allégrément. Nouveau titre, nouvelles tâches, nouvel horaire de travail passant de 35 à 40 heures par semaine, nouveau personnel à gérer etc.
 
J'en suis donc venue à la conclusion que mon année 2012 sera dictée par le changement et la patience... que je n'ai pas!!!
 
Je dois attendre que le banquier et les investisseurs prennent leur décision, attendre l'annonce officielle de la nouvelle direction à mon travail, attendre que ma vie personnelle se replace, tranquillement pas vite, comme le printemps qui à l'air de vouloir s'installer, mais qui laisse immédiatement sa place à l'hiver qui n'est pas fini!
 
Alors, je prends mon mal en patience, continue de sourire à la vie, espérant que ce sourire me sera rendu!

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